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Le mémorial Doyen Gosse
à
Saint-Ismier (38)
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Autres petits patrimoines dans le département
38 (Isère) |
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Département : Isère
Arrondissement : Grenoble
Canton : Saint-Ismier
Rubrique : Commémoratif - Mémoire de guerre
Code postal : 38330
Date de dépôt : 17/12/2016
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LE MEMORIAL DOYEN GOSSE A SAINT ISMIER
Ce mémorial abrite les restes du doyen GOSSE et de son fils, Jean, résistants, arrêtés en décembre 1943. Leurs corps furent retrouvés près du torrent du Manival.  Après de brillantes études de mathématicien à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Paris, René Gosse s'installe en 1921 à Grenoble, comme professeur de mathématiques à la faculté, René GOSSE croit beaucoup à l’alliance de la théorie et de la pratique, « du labo à l’atelier » comme il dit. C’est un précurseur du mouvement qui fait sortir de « leur tour d’ivoire » les grands universitaires pour les faire participer à la révolution scientifique et industrielle. En tant que Doyen de la faculté des sciences, il est l’initiateur du spectaculaire développement de l’université grenobloise qui devient, sous son autorité, un pôle scientifique reconnu.  Dès le 18 juin 1940, René GOSSE s’engage dans la résistance aux côtés du Général DE GAULLE. En 1941, le gouvernement de Vichy lui retire toutes ses responsabilités. En 1942, il adhère à différents réseaux de la résistance qu’il conseille et aide à se fournir en armes. Le 19 décembre 1943, René GOSSE et son fils, Jean, sont arrêtés. On retrouvera leurs corps le lendemain dans un fossé du quartier du Manival à Saint-Ismier.  En 1944, un mémorial a été édifié dans le four à chaux implanté à proximité.
A l’origine, le bâtiment abritait un four à chaux.  Il devint ensuite une cimenterie. En effet, un industriel local, Louis VICAT, inventa en 1817 le ciment artificiel fabriqué à partir des marnes et du calcaire de la Chartreuse et du Vercors. Les roches, prélevées dans le cône du Manival, étaient acheminées par des bennes jusqu’au four.  Ce fut l’un des atouts de la région grenobloise et cette ressource fut même appelée l’or gris. Ce nouveau matériau a été utilisé à Grenoble notamment pour la construction de la Tour Perret et de la Casamaures.  Numéro du petit patrimoine : 38397_1
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