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Maisons à encorbellement
à
Châtillon-sur-Chalaronne (01)
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Autres petits patrimoines dans le département
01
(Ain) |
A Champfromier, Le lavoir Saint-Martin ou lavoir du pont de l'Enfer
A Grièges, La chapelle Saint Gengoult
A Mijoux, Rue Royale, la montagne et ses vieux métiers
A Bourg-en-Bresse, Les stalles de la cocathédrale
A Bourg-en-Bresse, La chaire de la cocathédrale
A Le Grand Abergement, Une fontaine et un lavoir au pays des Pofs.
A Pont-de-Veyle, La tour Manguet
A Mijoux, Rue Royale, les voyageurs et l’autorité autrefois.
A Hotonnes, La chapelle St Joseph de la Rivoire
A Culoz, "Futura" de Gilles Vitaloni
A Injoux-Génissiat, Le barrage du Rhône de Génissiat
A Lélex, L'église paroissiale de Lélex
A Courtes, La ferme-musée de la Forêt (extérieur)
A Courtes, La ferme-musée de la Forêt (intérieur)
A Nantua, Où coule l'eau
A Saint-André-de-Bâgé, L'église saint André
A Mijoux, Le lavoir du hameau des Sept Fontaines
A Saint-Sulpice, L'église aux pans de bois
A Treffort-Cuisiat, L'église Notre Dame de l'Assomption
A Treffort-Cuisiat, Les stalles de l'église
A Montanges, Sur la Valserine, le Pont des Pierres.
A Prévessin-Moëns, A Prévessin, l’église paroissiale de l’Assomption.
A Champfromier, L’église Saint Martin d’Auxerre
A Mijoux, La Rotonde de Mijoux : fresque et lavoir.
A Illiat, L'église saint Symphorien
A Illiat, Les fresques et les chapiteaux de l’église saint Symphorien
A Ferney-Voltaire, L’église Notre Dame et Saint André – Extérieur.
A Le Grand Abergement, La chapelle de Retord – Extérieur.
A Treffort-Cuisiat, La fontaine du Carrouge
A Champfromier, La chapelle de St Julien
A Laiz, La croix de mission
A Pont-de-Veyle, Le parc du château de Lesdiguières
A Prévessin-Moëns, Le marteau-pilon de Brétigny.
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Département : Ain
Arrondissement : Bourg-en-Bresse
Canton : Châtillon-sur-Chalaronne
Rubrique : Bâtiment - Habitat
Code postal : 01400
Date de dépôt : 10/11/2007
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Dans cette ville, il reste plusieurs maisons à encorbellement. Maisons médiévales, composées d'étages dits en encorbellement et de murs à pans de bois. L'échoppe était installée au rez-de-chaussée, le premier étage en encorbellement permettait un espace d'habitation plus confortable, tandis que le dernier étage était réservé au grenier.
Les maisons en pans de bois (ou à colombages) sont constituées d’une ossature de bois et d’un hourdage, remplissage entre les poutres fait de briques, de plâtre ou de torchis.
Cette technique est utilisée en France dés le Moyen-Age car moins onéreuse que les maisons de pierre L’édit de Colbert au XVIIème siècle, visant à limiter les risques d’incendie, imposera d’enduire les façades des maisons de crépi.
L’encorbellement s’est développé au XIVe siècle. Il consiste à construire un étage qui avance en porte-à -faux au-delà de l’étage inférieur. Ce type de construction permettait un gain d’espace dans les étages tout en payant moins de taxes. De plus, chaque étage protégeant la façade de l’étage inférieur, elle évitait le ruissellement des eaux de pluie sur les façades cause importante de dégradation du bois.
L’encorbellement fut progressivement abandonné au 16ème siècle car outre qu’il favorisait l’expansion des incendies, on le soupçonnait également de favoriser la peste par le confinement de l’air dans des rues médiévales étroites et assombries.
Numéro du petit patrimoine : 01093_8
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